« Être artiste, c’est croire en la vie. » Henry Moore

La vie, l’art et la pertinence de l’art à Gaza. 

Dar Al Basha est une maison vieille de 800 ans qui témoigne de l’important patrimoine culturel du centre de la vieille ville de Gaza.


Comment se fait-il que, dans une région telle que Gaza, et bien sûr, en tant d’autres endroits du monde où la violence, la guerre, la pauvreté et la misère compliquent la vie, les gens sont si avides d’art ?

« L’ART LAVE NOTRE ÂME DE LA POUSSIÈRE DU QUOTIDIEN » Pablo Picasso

Prenons l’exemple de l’école de musique à Gaza, fondée en 2008, quelques mois avant l’éclatement de la guerre en décembre 2008. Le bâtiment qui abritait l’école a été touché. À peine deux mois après la guerre, l’école de musique rouvrait ses portes. Qu’y avait-il de si urgent et important à donner des cours de musique qui a incité les habitants de Gaza à rassembler le plus vite possible les moyens et les instruments ? Et il en va de même pour tous les artistes visuels qui vivent à Gaza. Qu’est-ce qui inspire ces artistes à vouloir faire de l’art dans des circonstances si difficiles ?

La réponse est simple :

cela leur donne le sentiment d’être humains. Avoir la sécurité, un logement et de la nourriture est sain. Ce sont autant d’éléments importants pour la survie d’un être vivant. Mais l’art est quelque chose qui procure à l’homme la sensation d’être un être humain, et pas juste un être qui vit et survit. Un tel désir est peut-être plus fort en des endroits tels que Gaza. Il s’agit d’une sorte de rébellion contre une vie qui n’est jamais abordée qu’en termes de survie, une forme de rébellion à laquelle nous, GLAZZA, nous nous associons volontiers. Avec GLAZZA, nous voulons contribuer à la paix et au développement à Gaza, par le biais de la stimulation d’activités dans le domaine de l’art du verre.